En tant que conseiller de l’action sociale, je constate qu’il n’y a rien de plus néfaste pour le vivre ensemble que le sentiment que certains citoyens profitent du système. Par ailleurs, j’ai aussi pris la mesure de l’importance du filet social pour ceux qui connaissent des difficultés. Pour maintenir la cohésion sociale, il est essentiel que l’aide publique soit appliquée telle qu’elle a été pensée, à savoir de manière temporaire. Ce n’est que comme ça qu’on peut accepter que les très malchanceux y aient recours définitivement. De la même manière, le travail, l’entreprenariat et l’innovation doivent être encouragés, accompagnés et récompensés.
NUANCE
En tant que citoyen et père de trois petites filles, je m’inquiète de l’impact des médias sociaux, des raccourcis faciles et de l’incitation à la haine. J’ai pu me rendre compte, comme avocat mais aussi comme chef d’entreprise, que la nuance et le choix des mots sont essentiels si l’on veut fédérer plutôt que diviser. Une communication juste et pondérée n’empêche pas une prise de position forte, au contraire, et constitue un garde-fou contre la caricature des extrêmes, de gauche ou de droite.
RÉALISME
En tant que conseiller communal, je suis convaincu qu’une colonne vertébrale idéologique est essentielle, mais qu’elle ne peut mener au dogmatisme. Face à des enjeux complexes telles que le réchauffement climatique ou la dette publique, il faut pouvoir se montrer réaliste. Oser les changements qui s’imposent, même lorsqu’ils sont imparfaits ou impopulaires. Malgré toute la difficulté que cela engendre pour nos politiques, notre système proportionnel à cela de bon qu’il nous oblige au dialogue et à la recherche de solutions pragmatiques.